Equipe surprise de la saison de Ligue 1, l’OGC Nice (3e du championnat) a fait beaucoup pour la notoriété de son équipementier, l’Italien Macron, pour leur première saison de collaboration. L’élection du président de la République aussi…
C’était facile, mais encore fallait-il oser et ne pas redouter les clivages politiques. Macron profite à fond de l’élection du nouveau président de la République, Emmanuel Macron, pour communiquer et faire connaître sa marque. Celle-ci s’affiche notamment en Une du quotidien L’Equipe depuis plusieurs jours. On a trouvé que c’était opportun, indique le PDG Gianluca Pavanello. J’aime bien l’image d’Emmanuel Macron, concède-t-il. Il est jeune, croit en l’Europe. Ses idées collent bien à notre entreprise : européenne, tournée vers l’avenir, qui emploie de nombreux jeunes. Et tant pis si le nouveau président se dit supporter de l’Olympique de Marseille.
L’entreprise italienne (70 millions d’euros de chiffre d’affaires contre 10 millions en 2005) s’affiche en Une du quotidien sportif avec le message en anglais « Technical sportswear, Italy 1971 ». Une date pour rappeler son origine et une signature en anglais pour pour affirmer son caractère international. Pour Macron, la France représente son deuxième marché étranger derrière le Royaume-Uni. A l’origine, la marque était un sous-traitant pour Nike et Adidas. L’entreprise s’est spécialisée dans la conception et la commercialisation de vêtements techniques pour des équipes de football, de basket ou de volley. L’entreprise a élargi sa gamme de produits aux sportifs amateurs, opérant désormais dans trois domaines : les produits techniques, les kits de match officiel avec des articles et des accessoires pour les supporters des clubs sponsorisés, et enfin les vêtements de sport à porter hors des terrains de jeu (sportswear). Toujours en quête de visibilité, Macron, sous contrat avec l’OGC Nice pour les deux prochaines saisons, et également avec le Biarritz Olympique (Pro D2 de rugby) est sur le point de signer deux contrats, avec un club de Ligue 2 et une équipe du Top 14 de rugby.
280
Soit le nombre de maillots siglés au nom de l’autocariste allemand Flixbus et fabriqués par l’équipementier italien Macron. Ils ont été offerts à 20 clubs amateurs de football bretons, vainqueurs d’un concours lancé par les deux sociétés. Pour faire parler d’elles, elles ont trouvé un moyen original de surfer sur la vague politique du moment en faisant référence à la loi Macron qui favorise l’essor des compagnies de bus en France.