Pour la première fois dans l’histoire des Jeux Olympiques, les JO de Paris 2024 ont permis à autant de femmes que d’hommes de concourir. L’événement a permis une plus grande visibilité à la pratique sportive féminine détaille l’Arcom avant la 11e édition de l’opération « Sport Féminin Toujours ».
Six mois après les Jeux Olympiques de Paris 2024, l’objectif de voir toujours plus de sport féminin sur les antennes, perdure. C’est dans cette perspective que l’Arcom reconduit son opération de sensibilisation « Sport Féminin Toujours ». Elle se déroulera du 25 janvier au 2 février et sera portée par la marraine et le parrain de cette édition, Emmanuelle Assmann, ancienne présidente du Comité paralympique et sportif français (CPSF), et l’athlète handisport Ryadh Sallem.
Cette initiative invite les médias audiovisuels à diffuser davantage de sport féminin sur leurs antennes, mais aussi à aborder les problématiques liées à la pratique féminine du sport et à donner davantage la parole aux expertes. L’Arcom publie, à cette occasion, une étude sur la représentation des femmes dans les médias pendant les Jeux afin d’évaluer l’étendue des avancées et identifier les efforts qu’il reste à fournir.
Sur l’ensemble des Jeux Olympiques et Paralym-piques de Paris 2024, diffusés sur le groupe public France Télévisions et la chaîne payante Eurosport, 37 % du volume horaire de retransmission d’épreuves concernait du sport féminin, contre 56 % de sport masculin et 7 % de sport mixte. Dans le détail, la proportion de sport féminin était quasiment deux fois plus élevée pour les Jeux Olympiques (42 %) que pour les Jeux Paralympiques (22 %).