Deux repreneurs potentiels se sont manifestés pour reprendre Le Coq Sportif, en grandes difficultés financières, placé en redressement judiciaire en novembre dernier.
Deux repreneurs, dont un soutenu par l’État, se sont manifestés pour reprendre l’équipementier Le Coq Sportif en redressement judiciaire, selon l’Agence France Presse. Pour faciliter la reprise, la région Grand Est a accepté d’annuler 50 % de ses créances (soit 1,2 M€) et d’étaler le remboursement des 50 % restants sur dix ans. L’entreprise emploie 300 salariés en France. « Un seul des candidats semble capable de déposer un plan de redressement », indique un rapport du président du Grand Est, Franck Leroy, voté le 28 mars.
Ce projet bénéficie du soutien de l’État, garantissant le maintien du site de Romilly-sur-Seine et un meilleur traitement des créanciers, tandis que l’autre projet prévoit la vente de licences à l’étranger. Le Coq Sportif est endetté de 60 à 70 M€, dont 42 M€ de prêts de l’État. L’entreprise est également en litige avec la Fédération française de rugby (FFR), qui réclame 5,3 M€ d’impayés.
Fournisseur de la délégation française aux JO de Paris 2024, l’équipementier comptait sur l’événement pour se redresser. Il a demandé un redressement judiciaire pour « finaliser les discussions avec de nouveaux investisseurs et partenaires ». Au premier semestre 2024, le groupe a enregistré une perte de 18,2 M€, contre 10,5 M€ en 2023. L’administrateur judiciaire prévoit de consulter les créanciers en avril sur un abandon partiel de leurs créances, et le plan devra être validé par le tribunal de commerce de Paris.