Dans un marché des voitures de sport de luxe massacré en 2009 (-35%), Ferrari tire son épingle du jeu en affichant une baisse de 5% de ses ventes. Une baisse, qui plus est, relative. 2008 avait été une année record pour la marque italienne.
Pour l’année 2009, le constructeur au cheval cabré a vendu 6.250 véhicules. L’importante récession du marché a fait croître la part de marché de Ferrari, avec une augmentation moyenne de 10 points à l’échelon mondial et projeté la marque à la tête du segment des voitures de sport. Ce qui fait à dire à Luca Di Montezemolo, Président de Ferrari, qu’arriver à de tels résultats dans un climat économique aussi difficile est la meilleure preuve de la qualité et de l’engagement de tous les collaborateurs de Ferrari, et de notre stratégie orientée vers l’innovation et l’exclusivité.
Les revenus consolidés à la fin 2009 s’élevaient à 1,778 milliard d’euros (-7%), avec un bénéfice d’exploitation de 245 millions d’euros, comparé à 341 millions l’année précédente. Ferrari explique ses variations par un taux de change très défavorable notamment face au dollar. Le merchandising est une source de revenus non négligeable avec une progression de 22,5% en 2009, tandis que le licensing augmente de 10,7%.
L’Amérique du Nord reste le premier marché de Ferrari, avec 1467 vendues, soit une baisse de 200 exemplaires par rapport à 2008. L’Europe chute de 6% avec 2.752 voitures écoulées.