La Premier League, le championnat le plus populaire au monde, débarque sur la plateforme de fantasy football. Dans le cadre d’un accord de licence de quatre ans, Sorare va pouvoir proposer des cartes numériques (NFT) des joueurs du championnat anglais.
Alors que Sorare est associée à LaLiga, la Bundesliga, la Série A, la NBA ou encore la MLB, il n’y a finalement que la Ligue 1 qui lui résiste, même si des accords particuliers existent avec le Paris SG et l’Olympique de Marseille.
Pour décrocher la prestigieuse licence de la Premier League, la licorne française, valorisée près de 4 milliards d’euros, aurait arraché les droits au nez et à la barbe de ConsenSys, éditeur de logiciels basés sur la blockchain. Le montant de l’opération reste confidentiel. Selon des sources citées par la chaîne Sky News, Sorare était prête à débourser environ 30 millions de livres par an pour éditer les cartes digitales à l’effigie des joueurs évoluant dans les vingt clubs du championnat anglais. Le montant n’est pas uniquement financier. La Premier League devient investisseur de la société française à travers des bons de souscription.
La signature de ce partenariat est une étape majeure dans le développement de la start-up. La culture du pari sportif est enracinée sur le marché britannique et les gros matchs séduisent une audience internationale, de l’Asie à l’Amérique du Nord et du Sud, en passant par l’Afrique. « En tant que passionnés de football, nous rêvions de ce partenariat depuis la création de notre entreprise, précise Nicolas Julia, Directeur Général et cofondateur de Sorare. Il s’agit d’une étape importante pour nous, car nous poursuivons notre objectif de créer une communauté sportive mondiale attrayante pour les fans. »
Les autorités britanniques continuent d’étudier l’activité de Sorare pour déterminer si elle doit être régulée comme les sociétés de paris sportifs. A cette question, la France vient de répondre non.
Sorare revendique désormais 3 millions d’utilisateurs et affirme avoir réalisé un volume d’affaires de plus de 500 M€ en 2022, contre 270 M€ en 2021.