Les hôteliers adorent le Tour de France. Une étude de MKG Hospitality, société de conseil dans le secteur de l’hôtellerie, du tourisme et de la restauration, révèle qu’au cours de l’édition 2010, à chaque étape de la Grande Boucle, ils ont fait le plein. Certains en ont même profité pour augmenter significativement leurs tarifs.
Mardi 6 juillet. L’étape du Tour de France part de Cambrai pour rejoindre Valenciennes. Le taux d’occupation s’élève alors à 100% dans les établissements hôteliers, soit 60 points de plus par rapport au mardi 7 juillet 2009. Le Tour de France représente une excellente opportunité pour le tourisme et l’hôtellerie des différentes villes-étapes, souligne MKG Hospitality. A Rotterdam aux Pays-Bas, d’où est partie la Grande Boucle cette année, la fréquentation moyenne s’est élevée à 93,3% le 3 juillet, soit une hausse de 38 points par rapport à 2009.
Lorsque la ville-étape ne dispose pas d’une offre hôtelière assez conséquente pour accueillir les vingt-deux équipes de coureurs, ainsi que les nombreux suiveurs, l’ensemble des points d’hébergement, dans un rayon pouvant aller jusqu’à 100 kilomètres, profitent de l’apport de clientèle. La veille de la 8e étape au départ de Tournus, l’ensemble des destinations du département du Jura et de la Saône-et-Loire (Dole, Mâcon ou encore Chalon-sur-Saône), ont été impactées par le passage de cette épreuve, indique MKG Hospitality.
Les hôteliers en profitent pour accroître leurs prix moyens (entre +10 et +90% selon les villes). A titre d’exemple, à Rotterdam, les tarifs moyens par nuit ont explosé de 85,4% le 3 juillet à plus de 100 euros. Les fortes augmentations des taux d’occupation ont permis au RevPar (chiffres d’affaires hébergement par chambre mise à la vente) de progresser fortement : entre +20% et +275% selon les capacités hôtelières de la destination.
Enfin, remarque l’étude, le surplus apporté par le Tour de France s’avère plus important en début d’épreuve, d’une part parce que les destinations sont moins touristiques, et d’autre part, parce que les performances des établissements ne sont pas encore gonflées par l’apport des touristes du mois de juillet.