A la fin des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Toyota a choisi de ne pas renouveler son engagement avec le CIO après 2024, mais de renforcer son partenariat avec le mouvement paralympique. PDG de Toyota France, Franck Marotte, revient sur cette décision stratégique.
PDG de Toyota France jusqu’au 1er janvier 2025 (il deviendra président du conseil d’administration, laissant la fonction de PDG à Florian Aragon, ndlr), Frank Marotte s’est rendu au rendez-vous Demain Le Sport à la Maison de la Radio, afin de présenter le rôle des entreprises dans l’accompagnement des para-athlètes. Si le constructeur automobile japonais a fait le choix de ne pas renouveler son partenariat avec le Comité international olympique (CIO) après neuf ans d’engagement, il restera au soutien du Comité international paralympique (IPC). « Nous priorisons les para-athlètes d’abord parce qu’ils sont un symbole encore plus exaltant de dépassement de soi et de performances exceptionnelles », a ainsi expliqué Frank Marotte. « Ils sont aussi un vecteur de développement technologique. Nous voulons transformer notre entreprise pour passer d’un constructeur de véhicules à un fournisseur de mobilité pour tous. Dans beaucoup de sociétés vieillissantes, la mobilité passe de plus en plus par autre chose que des voitures. De ce point de vue, les para-athlètes permettent de développer des solutions et de les tester avec des niveaux d’exigences les plus poussés. »
Les Jeux paralympiques de Paris 2024, où Toyota était Partenaire mobilité, lui ont permis de présenter des innovations comme Yosh-e. Un dispositif de traction pour transformer un fauteuil mécanique en fauteuil électrique. « C’est notre solution la plus avancée en termes d’usage et probablement la plus proche d’une industrialisation. La plupart des athlètes en fauteuil pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques en avaient un. »