’est le feuilleton inattendu des Jeux de Paris 2024. Les tenues de la délégation française, conçues par le Coq Sportif, seront-elles prêtes à temps ? Afin de palier les retards de livraison, certaines fédérations demandent à leur équipementier de fabriquer en urgence les tenues de compétition.
C’est le cas de la Fédération française de volley-ball (FFVB). « On a tiré la sonnette d’alarme étant donné tout ce que l’on lit sur les difficultés financières du Coq Sportif et ce que l’on sait des retards de livraison », confirme son président Éric Tanguy, dans L’Équipe. « On a activé un plan B car on ne pouvait attendre le 9 juillet (date de livraison des équipements prévue) », poursuit-il. Concrètement, la FFVB a demandé à son équipementier habituel, l’Italien Errea, de fabriquer les maillots et shorts qui étaient ceux des équipes de France hommes et femmes lors des précédents Jeux de Tokyo. « Peut-être que l’on ne s’en servira pas, mais ma responsabilité est de faire jouer les équipes. Je ne peux pas prendre le risque de ne pas aligner mes équipes et d’être la risée de la planète volley », continue le président de la FFVB. Cette demande express à un coût : près de 50.000 €.
Pour l’aviron, l’autre fédération la plus concernée par les retards, le plan B (Mizuno) sera activé en fin de semaine sans nouvelle du Coq Sportif. « On espère que l’on ne va pas en arriver là car c’est une entreprise française et on doit la soutenir », indique le président de la FFA, Christian Vandenberghe. Il n’empêche que la livraison des combinaisons a déjà été décalée à deux reprises.