Yannick Bestaven (Energies autour du monde) a assuré lors de la présentation du Vendée Globe, le tour du monde à la voile en monocoque sans escale et sans assistance, qu’il serait au départ malgré la défection d’un sponsor.
Cette défection, annoncée à la mi-août et due à un changement de stratégie de la société Cervin. Je ne leur jette pas la pierre, je ne crache pas dans leur soupe car sans eux car nous n’en serions pas là aujourd’hui. Je dirai même qu’ils ont quitté le projet au moment où ils auraient touché les retombées, a déclaré Bestaven.
Vainqueur de la Transat 6,50 en 2001, Bestaven a aussi un diplôme d’ingénieur en génie civil des systèmes industriels. Son projet est de faire le Vendée Globe sans consommer une seule goutte de carburant, grâce à des panneaux solaires mais aussi à un hydrogénérateur, qui produit de l’énergie à partir du flux de l’eau de mer sur laquelle progresse le bateau. Celui-ci peut partir, mais il manque 500.000 euros, notamment pour payer l’équipe technique qui travaille depuis deux mois sans salaire.
Bestaven ne serait pas le premier skippeur à s’élancer dans une course avec de tels soucis.