L’équipe cycliste belgo-suédoise Unibet.com a protesté contre la décision du préfet du Gard de lui interdire de disputer l’Etoile de Bessèges sous son maillot, estimant qu’il s’agissait d’un mauvais coup qui n’a rien de sportif.
La préfecture du Gard a expliqué avoir pris sa décision vis-à-vis d’une équipe qui porte le nom d’un site de paris en ligne, en vertu d’une loi de 1836 sur la prohibition des loteries et le monopole des jeux, et conformément aux instructions ministérielles. Ce qui est en jeu, c’est moins la question du droit de notre sponsor à offrir ses services sur le territoire français, que le droit d’une équipe de pratiquer son sport sur ce même territoire, a indiqué Unibet dans un communiqué. Cet arrêté préfectoral porte gravement atteinte à l’équipe Unibet et de façon plus générale au cyclisme ainsi qu’au sport, souligne le sponsor, en ajoutant que si cette situation injuste venait à se reproduire, l’équipe, en dépit de son statut ProTour, ne pourrait participer sous son nom à des courses en France auxquelles elle a le droit de prendre part, et auxquelles les organisateurs ont l’obligation de l’inviter pour se conformer aux règles de l’Union cycliste internationale.
L’équipe cycliste belgo-suédoise avait d’abord pu disputer le premier jour de course avec le maillot de son parraineur. Mais le deuxième jour, c’est avec son maillot point d’interrogation que Unibet a disputé la seconde étape. Les organisateurs avaient de leur côté demandé aux journalistes présents sur la course de ne plus citer l’équipe Unibet.com mais seulement Unibet.
Deux jours auparavant, l’équipe avait couru le Grand Prix La Marseillaise avec ce même maillot où figure un grand point d’interrogation. Son coureur, Robert Hunter, avait d’ailleurs remporté la course !
L’organisateur à l’amende
L’organisateur de l’Etoile de Bessèges s’est vu infliger une amende de 4.500 euros par les pouvoirs publics pour avoir autoriser l’équipe Unibet à prendre le départ de la 1ère étape avec le nom de son sponsor sur le maillot.