La marque IDEC est visible dans la course automobile et le football. Mais c’est surtout au travers de la voile qu’elle s’exprime le mieux. Son président Patrice Lafargue explique la raisons qui l’ont poussé à investir dans le marketing sportif et notamment la relation particulière quil entretient avec le navigateur Francis Joyon, un mauvais vendeur.
À l’occasion du départ de la dixième Route du Rhum, Patrice Lafargue s’exprime sur les contours de son implications dans le sponsoring sportif, comme celui qui le lie depuis douze ans avec le navigateur Francis Joyon, recordman du Tour du monde en solitaire à la voile. Une durée particulièrement longue qu’il justifie par le facteur humain, né d’une rencontre avec Francis Joyon, un homme d’exception. Quand il m’a raconté cette histoire de tour du monde à la voile, bien que n’étant pas un grand spécialiste de ce sport j’y ai cru tout de suite… Francis n’est pas un bon vendeur, mais il m’a fait rêver, ajoute celui qui préside un groupe composé de 12 sociétés. Spécialiste intégré du bâtiment sur mesure, le Groupe IDEC est à la fois promoteur, constructeur et investisseur. Le parallèle avec notre société est évident : il (Francis Joyon) prouve que quand on se bat, on peut réussir des choses exceptionnelles. Francis a réussi des exploits incroyables sans disposer du budget qu’aurait pu lui consacrer une multinationale. Le Groupe IDEC en résumé c’est 240 collaborateurs pour environ 250 millions d’euros de chiffres d’affaires. Nous mettons donc évidemment certaines limites, nous faisons attention.
On ne sait pas dire si le sponsoring nous a fait gagner directement des marchés
Le deuxième facteur est une évidence : le sponsoring apporte directement une image très dynamique de l’entreprise. Patrice Lafargue mesure indirectement l’impact de son investissement. C’est difficile à quantifier, à chiffrer réellement. Mais il est clair que cela facilite les contacts et que cela nous a fait connaître à l’extérieur. La voile est un univers aimé du public et des médias qui le diffusent largement et souvent avec beaucoup de passion. Cela donne indéniablement un côté sympathique à notre groupe. Nous avons bénéficié directement des exploits de Francis. Nos clients sont souvent des industriels qui connaissaient l’histoire du bateau avant de connaître notre société ce n’est pas neutre ! On ne sait pas dire si le sponsoring nous a fait gagner directement des marchés mais il est clair qu’il en a facilités. En outre, quand vous emmenez vos clients en mer à bord de ce grand multicoque, il y a forcément un impact très positif.
Si le président d’IDEC reconnaît que l’univers de la voile lui était totalement inconnu au début, il s’est engagé dans d’autres sports comme l’automobile, sa passion. J’ai participé aux 24 Heures du Mans et je cours dans trois championnats différents. Avec le football, l’investissement revêt une troisième dimension. Nous voulions aussi donner l’image d’une entreprise qui s’engage socialement, qui uvre dans le bon sens. C’est pour cela que le Groupe IDEC est engagé aussi bien dans des clubs professionnels (Lorient et Caen aujourd’hui, Toulouse hier) qu’auprès d’amateurs comme ceux du Blois Foot 41.