La Premier League aura un nouveau visage la saison prochaine et ne portera plus le nom de son sponsor-titre Barclays. Toutefois, la banque anglaise conservera un lien avec le championnat d’Angleterre. Explications.
Alors que la chose semblait entendue depuis le non renouvellement de son contrat de sponsor-titre, en vigueur pendant quinze ans, Barclays fait une annonce surprise. La banque signe un nouveau contrat commercial avec le championnat anglais pour les trois prochaines saisons. A partir de la saison prochaine, la Barclays obtiendra une exposition plus modeste en devenant le partenaire bancaire officiel du championnat anglais. Barclays a ainsi signé un partenariat correspondant à un lot de troisième catégorie, lui permettant de réduire considérablement ses investissements (40 millions de livres cette saison) tout en maintenant une présence auprès des fans du championnat anglais.
La Premier League a évolué vers un nouveau modèle, sans chercher à recruter un nouveau sponsor-titre. Ainsi, nous percevons le bénéfice de poursuivre une collaboration avec l’une des plus prestigieuses marques de sport au monde. […] Ce partenariat nous permettra de bénéficier de nombreux services comme des places pour les différentes rencontres de la compétition. Il s’agit de lots très appréciés par nos collaborateurs et clients. Nous pourrons également maintenir notre longue relation commerciale avec la compétition et de nombreux clubs du championnat anglais, explique Nathan Homer, directeur du sponsoring chez Barclays. Selon le dirigeant, la nouvelle stratégie de sponsoring adoptée par la Premier League absence de sponsoring titre permettant de revaloriser les autres partenariats officiels a convaincu Barclays de maintenir une partie de ses investissements en sponsoring sportif dans le championnat. La hausse de l’intérêt pour la Premier League, notamment à l’international, n’est sans doute pas étrangère à ce volte-face. Lors de l’annonce du non-renouvellement de son contrat de partenaire-titre, en plus du coût de l’engagement, la banque avait indiqué que l’accord n’avait apporté aucune valeur ajoutée à l’entité sur le marché britannique…