Le retour du boxeur de Mahyar Monshipour sur les rings a déclenché une mini-tempête à Poitiers. Le soutien financier des collectivités locales à ce combe-back a été contesté. Le maire de Poitiers, Alain Claeys, s’est expliqué lors d’une conférence de presse. Mahyar Monshipour parle aux Poitevins. Il est notre ambassadeur. Nous ne finançons pas sa reconversion mais son retour sur les rings. C’est aussi par ce type d’action que l’on fait de la cohésion sociale. Les sommes en jeu (subvention de 20.000 euros de la part de la ville de Poitiers) n’ont pour lui rien d’indécent quand on les compare aux valorisations des aides accordées sur le plan matériel à d’autres associations sportives : 43.000 euros pour le Poitiers Basket, 45.000 euros pour le Stade Poitevin volley, 145.000 euros pour le Stade Poitevin natation, 32.000 euros pour le patineur Brian Joubert. J’exige systématiquement que deux conditions soient remplies, a fait part Alain Claeys. Il faut que les clubs qui reçoivent les fonds pratiquent une transparence totale et qu’ils s’engagent dans des actions éducatives. Après, c’est une question de limites. De son point de vue, les charges ayant trait au financement du sport pro à Poitiers sont très supportables.