Brême, qui a signé un contrat de partenariat avec Bwin en début de saison d’un montant de six millions d’euros par saison, souhaite arborer sur son maillot la mention We win (littéralement, nous gagnons). Mais la filiale brêmoise de la société nationale des jeux et paris Lotto estime qu’il s’agit de publicité détournée en violation du précédent arrêt de la justice. Lotto souligne en effet que le slogan We win reprend la même charte graphique que le logo Bwin et menace de saisir à nouveau la justice. Bwin (anciennement Betandwin) a perdu sa licence d’exploitation en Allemagne à l’instigation de l’Etat régional de Saxe qui appliquait un arrêt de la Cour constitutionnelle allemande du 28 mars qui avait validé le monopole d’Etat sur les loteries et autres jeux. Depuis, les clubs allemands qui, comme Brême et 1860 Munich (2e div.), ont signé un partenariat avec la société autrichienne pour que son nom apparaisse sur les maillots, ont décidé de ne pas rompre leur contrat, en utilisant la mention We win.
En France, l’arrestation de deux dirigeants de Bwin provoque une belle pagaille. Lors de la 7e journée de Ligue 1, Monaco, lié à Bwin, et Nantes, parrainé par Gamebookers, avaient fait disparaître leurs encombrants partenaires.