Comment s’articule la semaine d’un acteur du sport au coeur de lactualité ? Nous avons posé la question à Cyrille Comar.
Marat Safin a remporté pour la troisième fois le BNP Paribas Masters. Pendant une semaine le Russe s’est concentré sur son jeu. Il n’a donc pas vu Cyrille Comar arpenter en long, en large et en travers le Palais omnisports de Paris-Bercy. Son métier : s’assurer de la visibilité de son entreprise, BNP Paribas, pendant le tournoi.
La veille de l’ouverture officielle du tournoi, je me rends au POPB pour vérifier l’implantation des espaces BNP Paribas sur le terrain et de leur visibilité à la télévision. Si un obstacle gêne un de nos panneaux, je le fais déplacer. Je m’assure également de la mise en place de notre espace relations publiques à l’intérieur du village et que tout est en ordre à l’accueil VIP nous confie-t-il. Lorsqu’on investit 19 à 20 millions d’euros par an dans le tennis (publicité comprise), le hasard n’a pas sa place. Le lundi matin, 9 heures, un dernier briefing à lieu avec les hôtesses et le traiteur pour les repas. L’après-midi est consacré au grand public. Dans le déambulatoire, nous avons un stand avec des jeux concours. Les gagnants peuvent visiter les coulisses du tournoi le soir, accompagnés par Cédric Pioline, le codirecteur de l’épreuve. Les trois jours suivants, Cyrille Comar alterne entre son bureau et le POPB. Nous sommes partenaires de nombreux événements liés au tennis. Il faut les préparer en amont. Cette semaine, on a travaillé sur la finale de la Coupe Davis qui a lieu à Séville en Espagne. Je dois aussi préparer un séminaire à Shanghai (Chine) pour le groupe en janvier 2005.
Il ne voit aucun match
Mike Miles, directeur exécutif de l’ATP, est présent à Bercy. L’occasion pour Cyrille Comar d’évoquer avec lui les forfaits de dernières minutes de certains joueurs qui lèsent tout le monde, les organisateurs, nous, partenaires, mais aussi le public. Lorsque le tournoi touche à sa fin, le responsable communication événementielle et sponsoring de BNP Paribas n’a pas vu le moindre match. Quelques échanges tout au plus. Ce n’est pas le bon poste pour ça note-t-il. Pour se détendre, il y a l’après finale et la soirée de clôture avec la Fédération française de tennis (FFT). Mais ensuite, il faudra décortiquer les retombées du tournoi, analyser les audiences à la télévision, préparer le prochain Roland Garros, etc.