Algorand s’associe à l’instance dirigeante du football mondial. L’entreprise de technologie « blockchain verte » devient la plate-forme blockchain officielle de la FIFA. C’est aussi, et surtout, le premier partenaire américain à rejoindre la FIFA depuis 2011.
Algorand se définit comme la « première plateforme de transactions illimitées ». La crypto a fait parler d’elle avec le Salvador. En effet, le pays a adopté en septembre 2021 le Bitcoin comme monnaie officielle (avec le dollar américain). Or, le pays a décidé de miser sur le réseau Algorand pour ses infrastructures blockchain.
Algorand aidera la FIFA à développer sa stratégie patrimoniale numérique. Elle lui fournira aussi une « solution de portefeuille » crypto officielle. De son côté, la FIFA fournira à l’entreprise, créée en 2017, certains avantages en termes de publicité, d’exposition médiatique et de promotion. L’accord permettra à Algorand de devenir un sponsor régional en Amérique du Nord et en Europe pour la Coupe du monde 2022 au Qatar. Algorand sera également sponsor officiel de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA en Australie et en Nouvelle-Zélande en 2023. Aucune référence aux échéances suivantes n’est indiquée.
Algorand est le premier sponsor basé aux États-Unis signé depuis 2011
Au chapitre de la cryptomonnaie, Algorand n’est pas le premier sponsor crypto de la Coupe du monde. Crypto.com est devenu Partenaire Officiel de la FIFA pour le Mondial 2022 en mars.
En revanche, Algorand est le premier sponsor blockchain de la Coupe du monde basé aux États-Unis et même le premier partenaire américain à rejoindra la fédération internationale depuis Johnson & Johnson en 2011 (pour la Coupe du monde 2014). Coca-Cola, Visa, McDonald’s et Budweiser sont des sponsors de longue date de la FIFA.
Au cours des dernières années, la FIFA a attribué l’organisation de la Coupe du monde 2026 (élargie à 48 équipes) aux États-Unis, associés au Canada et au Mexique. Mais l’organisation a également eu maille à partir avec les procureurs fédéraux américains depuis 2015. L’association a été accusée d’avoir versé des pots-de-vin, de blanchiment d’argent et de corruption.