Le président de la FIS, Gianfranco Kasper, affirme que la crise financière n’a pas jusqu’à présent affecté le circuit de la Coupe du monde de ski alpin. On a la chance d’avoir des contrats à long terme et nous avons traversé un bon hiver (dernier) en termes de neige et de tourisme. Mais c’est sûrement différent pour les sponsors et les organisateurs, explique Kasper. On va avoir quelques difficultés à partir de 2015 quand il faudra renégocier les contrats avec les télévisions, qui sont la priorité absolue, car sans elles vous ne pouvez pas avoir de sponsor, admet-il néanmoins.
Une entorse au règlement
Les premiers championnats d’Europe de ski en salle, organisés le 7 novembre par la nouvelle ESF, constituent une entorse au règlement de la FIS, estime son président.
Selon nos statuts, les fédérations nationales et les athlètes n’ont pas le droit de participer à des compétitions qui ne figurent pas à notre calendrier, a déclaré Giafranco Kasper. Le conseil de la FIS va étudier cette question lors de sa réunion mi-novembre, a-t-il ajouté, évoquant la possibilité de sanctions : Cela peut être des disqualifications, la suppression de certaines subventions aux fédérations nationales.
Ce sont quatre nations qui veulent parler pour 49, cela m’étonne un peu, a poursuivi Kasper, notant qu’il s’agissait de la sixième association régionale en Europe.
L’organisation des championnats d’Europe en salle a été faite dans le secret, a regretté le patron du ski mondial, tout en se montrant ouvert à l’inscription de cette compétition à l’avenir au calendrier FIS.
La FIS était informée depuis le début, a démenti le secrétaire général de la Fédération autrichienne, Klaus Leistner, déplorant un changement de position. De nombreux sports ont une fédération européenne avec un championnat continental. Pourquoi pas le ski ? Nous oeuvrons pour ce sport. En plus, avec ces championnats en salle, nous remplissons un trou dans le calendrier, a-t-il plaidé.