Le comité de candidature de Paris à l’organisation des Jeux olympiques 2024 va dévoiler courant janvier les noms des entreprises partenaires qui financeront la moitié de sa campagne, soit 30 millions d’euros.
Toutes les entreprises que nous avons contactées sont enthousiastes, a indiqué Bernard Lapasset à l’AFP. Elles sont toutes conscientes du pouvoir de mobilisation du dossier, de l’intérêt de l’accompagner jusqu’en 2017, et au-delà si Paris est désignée hôte en septembre de cette année-là, à Lima.
Le programme de partenariat ressemblera peu ou prou à celui développé par les grandes fédérations internationales : une série de partenaires majeurs (plus d’une dizaine selon Bernard Lapasset), auxquels s’ajouteront un réseau de PME/PMI qui contribueront à une moindre échelle.
Aujourd’hui, Paris 2024 a des engagements fermes de plusieurs grandes entreprises à qui ceux qui gèrent le dossier de candidature vont proposer des contenus avant signature des contrats, à partir de janvier. L’objectif du comité de candidature est de récolter quelque 30 millions d’euros, soit la moitié de son budget estimé jusqu’à septembre 2017. Les trente autres millions ont déjà été promis par les collectivités publiques, Etat, Région et Ville à hauteur de 10 millions chacun.
L’opération de lever de fonds Je rêve des Jeux se solde par un semi échec avec près de 630.000 euros récoltés selon une méthode de financement participatif inédite à cette échelle.
Les licenciés mis à contribution
La possibilité d’instaurer une taxe les licences sportives a été étudié. Le premier bénéficiaire des Jeux, ce serait les fédérations sportives, note Bernard Lapasset, ancien président de la fédération française de rugby et désormais à la tête de sons instance internationale. Le but est de faire adhérer le mouvement sportif, de créer des dispositifs qui peuvent être différents d’une taxe sur les licences, mais toujours sur la base du volontariat, a-t-il estimé.