La faute à pas de chance. Le lancement de l’opération de financement participatif afin de mobiliser autour de la candidature de Paris 2024 a été éclipsée par la énième crise de la FIFA. Mais s’il y a une chose qui ne passe pas inaperçue, c’est l’absence des entreprises aux côtés de la candidature.
La bataille pour obtenir l’organisation des Jeux olympiques de 2024 a déjà commencé, mais les entreprises ne semblent pas très enthousiasmées par la candidature de la capitale française. Si elles attendent 2024 pour embrayer derrière le mouvement sportif, il pourrait y avoir un loupé dans le calendrier… Pour convaincre le Comité international olympique (CIO), on peut inventer tous les slogans de la terre de L’amour des Jeux à Je veux les Jeux, mais il faut avant tout de l’argent pour mener campagne jusqu’en septembre 2017. Sauf que du côté des entreprises françaises, on ne se presse pas pour financer cette campagne.
L’échec de 2012 reste dans toutes les mémoires
A ce jour, seule la FDJ serait prête à mettre la main à la poche, alors que 20 entreprises avaient été partenaires officiels pour la campagne de Paris 2012. Un échec qui reste dans toutes les mémoires et qui agît comme un repoussoir aujourd’hui encore.
Los Angeles a levé 31 M en une semaine
Il y a quelques jours, Los Angeles a fait étalage de sa puissance de feu. En une semaine, la cité californienne, qui s’est déclarée au dernier moment pour remplacer Boston, a levé 35 millions de dollars (31 millions d’euros). La candidature française sait pouvoir compter sur les 30 millions apportés par les pouvoirs publics (Etat, Ville de Paris et la région Ile-de-France). Mais Paris 2024 ambitionne 60 millions d’euros de budget de campagne. Une différence qu’il va bien falloir combler. Pas seulement avec du crowdfunding…