Président de la Ligue nationale de handball (LNH), Philippe Bernat-Salles conserve son franc-parler de rugbyman pour évoquer la nouvelle saison.
Philippe Bernat-Salles espère que cette nouvelle saison sera l’année du décollage du handball en France. Médiatiquement mais aussi économiquement. La conjoncture économique n’est pas florissante mais 99% de nos clubs sont sains avec des comptes équilibrés, constate le président de la LNH. En travaillant le marketing, on va continuer à se développer, prévoit-il. L’objectif est de devenir le premier championnat du monde dans trois ou quatre ans. Pour grandir encore, la LNH reste à la recherche d’un parraineur national. Dès qu’on aura le premier partenaire ça va faire boule de neige, j’en suis persuadé, car le produit est beau, dit-il. L’arrivée des Qataris peut aussi en inspirer certains. Il faut qu’on accélère.
Lors de la présentation de la nouvelle saison, il a confessé que des discussions avaient été entamées avec Air France et Volkswagen. Après, le contexte économique est défavorable et on remarque aussi une réticence d’entrer dans un sport qu’on ne connaît pas, constate-t-il. Mais on ne désespère pas. Serge Blanco (ex-président de la LNR, ndlr) m’a dit que s’ils n’avaient pas eu pendant six ou sept ans les potes qu’on connaît dans le monde du rugby et qui filent du pognon, ils n’auraient pas eu un partenaire, raconte Bernat-Salles. Je pense qu’on est sur une super pente. On est juste un peu impatients.