On oublie trop souvent que l’athlétisme est le premier sport à avoir conclu un partenariat national avec la Caisse d’Epargne.
Désormais engagée sur plusieurs fronts (le football, le cyclisme), la banque a fait le grand saut en 1998. Aux yeux des décideurs de l’établissement financier, l’athlétisme avait plusieurs avantages. Nous étions à la recherche d’un sport de valeurs, rappelle Eric Gavoty, responsable mécénat et sponsoring de la Caisse d’Epargne, et notamment d’un sport olympique. Un moment, nous avons envisagé de nous associer au CNOSF. Mais, la discipline, qui ne disposait d’aucun partenariat dans le domaine bancaire, a remporté les suffrages. Notamment pour sa dimension de proximité avec le public avec ses 300 épreuves disséminées sur toute la France.
L’athlétisme représente 10 à 15% du sponsoring
Reconduit une première fois en 2000, puis en 2005, le partenariat court encore jusqu’en 2008. En plus du classique partenariat institutionnel avec la Fédération française d’athlétisme (FFA), la Caisse d’Epargne s’est engagée dans le projet Destination 2012. Le programme consiste à détecter, aider, les talents de demain : 64 athlètes sont concernés. La banque apporte son soutien financier au dispositif, ainsi qu’une aide sur la communication, l’animation autour d’opérations comme pour Urban Athlé. En 2006, 1.800 jeunes ont participé à ce dispositif d’animation et de détection organisé dans les zones urbaines sensibles. Trois jeunes ont intégré une formation dans un pôle sportif.
En revanche, la Caisse d’Epargne, qui consacre 10 à 15% de son investissement dans le sponsoring sportif (21 millions d’euros par an) à l’athlétisme, ne s’est pas associée à la nouvelle Ligue nationale d’athlétisme (LNA). Nous n’accompagnons pas la LNA, parce qu’elle n’est pas au coeur de notre projet inter-olympiade, explique Eric Gavoty. Nous privilégions l’accompagnement de jeunes athlètes. En 2007, Urban Athlé veut toucher 8.000 jeunes.