Max Guazzini va voir sa valorisation multipliée par 10, par 20 au moment même où on lui remettra les clefs du nouveau stade de 20.000 places. Le pronostic de Jean-François Lamour, ancien ministre des Sports et chef de file de l’opposition au Conseil de Paris, pourrait s’avérer inexact. D’abord, personne n’est certain de la date de sortie de terre, si sortie il y a, du nouveau Jean Bouin. Ensuite, parce que la situation capitalistique du club devrait évoluer au cours des prochaines semaines. Prêt à céder sa participation de 75% dans le Stade Français contre un euro symbolique au député UMP, Max Guazzini devrait ouvrir le capital du club. Les supporteurs vont pouvoir devenir actionnaires selon Le Parisien. Nous allons créer un club des Socios, Sylvain Marconnet en sera président, avance le président parisien.
Cette saison, le Stade Français affronte des vents particulièrement contraires. A l’accumulation de blessures des joueurs s’ajoutent des sanctions disciplinaires longues et pénalisantes pour Julien Dupuy et David Attoub, suspendus de toutes compétitions durant plusieurs semaines. Ce qui peut expliquer les mauvais résultats sportifs. Et sans rappeler l’imbroglio de la reconstruction du Stade Jean Bouin, le club présente in fine un déficit estimé entre 1,5 et 2 millions d’euros. Cette année, on a (…) toutes les poisses du monde, expliquait Max Guazzini avant le quart de finale, perdue, de Coupe d’Europe contre le Stade Toulousain. Y’en a vraiment marre !.
A la tête du Stade Français depuis 1992, l’ancien attaché de presse de Dalida ne précise pas à quelle hauteur il ouvrira le capital, ni s’il entend conservé la majorité.