Le 2e ligne du XV de France Sébastien Chabal a estimé mardi qu’il y avait d’autres moyens de se faire entendre qu’une grève du Top 14, voulue par des présidents de clubs pour protester contre la suppression du droit à l’image collectif (DIC). Tout est possible mais s’il y a une grève, ce sont les joueurs qui vont payer parce qu’il va falloir remettre une date là où il n’y en a pas de disponible, a déclaré Chabal. Je pense qu’il y a d’autres moyens de se faire entendre, a-t-il ajouté.
Souvent cité en exemple par les partisans du DIC, Chabal, transféré à l’intersaison du club anglais de Sale au Racing-Métro, a estimé que la mesure n’avait pas eu d’incidence sur son retour en France. Non, a-t-il laconiquement répondu. Après, le club y a sûrement trouvé son avantage mais pas moi car ça ne change rien du tout, cela ne fait pas un euro de plus dans ma poche à la fin du mois.
Une réunion spéciale des présidents des clubs du Top 14 et de la Pro D2 se tient mardi après-midi au siège de la Ligue nationale de rugby (LNR) au sujet de la suppression du DIC.