Ni l’Orange Vélodrome, ni le Groupama Stadium, l’Allianz Riviera ou le Matmut Olympique et la Decathlon Arena de Lille ne verront les épreuves olympiques. Afin de respecter la règle du « clean venue », ou « site propre » en français, les contrats de naming des équipements sportifs sont suspendus le temps des Jeux de Paris 2024.
Orange se désengage de son contrat de naming du stade Vélodrome ? Pas encore. Alors que son contrat court jusqu’en 2026, l’opérateur, même partenaire de Paris 2024, doit laisser place nette pour les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques. Durant les épreuves l’Orange Vélodrome va s’appeler « stade de Marseille ». En effet, l’article 50 de la charte du Comité international olympique (CIO) stipule que « sauf autorisation pouvant être accordée à titre exceptionnel par la commission exécutive du CIO, aucune forme d’annonce publicitaire ou autre publicité ne sera admise dans et au-dessus des stades, des enceintes et autres lieux de compétition qui sont considérés comme faisant partie des sites olympiques ». Outre le stade marseillais, cette charte s’applique donc également au Groupama Stadium de l’Olympique lyonnais qui va s’appeler « stade de Lyon », l’Allianz Riviera qui devient « stade de Nice », le Matmut Atlantique qui devient « stade Bordeaux » et la Decathlon Arena de Lille, qui reprend son nom originel de « stade Pierre-Mauroy ». Du côté des salles, l’AccorArena de Bercy sera dénommée « Arena Bercy », tandis que la nouvelle Adidas Arena s’appellera « Arena Porte de la Chapelle ».