La dernière étude du CDES et de Nielsen Sports dévoilée au cours d’une conférence de Sporsora démontre que le naming dans le sport est mieux supporté par le public français.
À l’initiative de Sporsora, un débat s’est tenu le 12 février sur les tendances du naming dans le sport français. « Depuis 10 ans, nous observons une montée en puissance du naming, devenu un levier incontournable pour les marques. L’édition 2025 de notre RDV Débat met en lumière une évolution marquée par de nouveaux contrats stratégiques, notamment vers les compétitions et événements, ainsi qu’un intérêt croissant pour le sport féminin », explique Aurélie Dyèvre, directrice générale de Sporsora. « Le naming intègre tous les ingrédients d’un sponsoring efficace : engagement durable, visibilité optimale et réussite collective. Il est essentiel de valoriser les bonnes pratiques et de renforcer la position de la France sur ce marché. » Cette année, 55 opérations de naming ont été recensées, dont 20 contrats signés ou renouvelés en 2024.
Une croissance portée par le sport féminin
Si le naming des enceintes sportives ralentit, celui des compétitions et événements progresse, avec 16 nouveaux accords l’an dernier. Parmi eux, le contrat record de la Ligue 1 avec McDonald’s (30 M€ annuels), le parrainage du championnat de volley-ball par Marmara et celui de La Boulangère avec la ligue féminine de basket. Actuellement, 11 ligues professionnelles bénéficient du naming.
Le sport féminin attire de plus en plus les marques, avec des contrats comme ceux de La Boulangère pour la LFB ou de Saforelle pour la LNV. Selon le Baromètre du sport féminin (Sporsora, OpinionWay, FDJ), 54 % des Français suivent des compétitions féminines, un chiffre atteignant 72 % chez les amateurs de sport. Les principales ligues féminines ont désormais un naming : Arkema Premier Ligue (football), Ligue Butagaz Énergie (handball), Boulangère Wonderligue (basket) et Saforelle Power Six (volley).
« Nous avons souhaité nous engager de manière significative. Le naming nous permet de contribuer à un sport plus équitable tout en gagnant en visibilité », affirme Ambre Manseau, responsable Marketing chez Saforelle. Tifenn Castrec, directrice de la Communication chez La Boulangère, confirme : « Être présents sur ce championnat féminin inspirant avec 12 clubs et 132 matchs par saison fait sens pour notre marque. Ce choix renforce notre maillage territorial et notre proximité avec le public. »
Un public de plus en plus réceptif
Le baromètre Sponsorlink 2025 de Nielsen Sports révèle que 46 % des Français sont désormais favorables au naming, une progression de huit points depuis 2019. Il devance la publicité digitale, télévisée ou radiophonique. 28 % des sondés mémorisent mieux les marques impliquées, 14 % des namers constatent une amélioration de leur notoriété et 10 % sont plus enclins à acheter un produit associé à une marque investie dans le naming, un score supérieur aux autres formes de sponsoring.