La Ligue nationale de basket (LNB) a affiché jeudi sa détermination à terminer la saison en cours. Il reste neuf journées à disputer et les play-offs d’ici le 30 juin. Jouable ?
Le comité directeur de la Ligue nationale de basket (LNB), réuni jeudi, a confirmé sa volonté de terminer les saisons de Jeep Élite et de Pro B. C’est même une « priorité clairement exprimée par toutes les composantes de la LNB : joueurs, coaches, clubs. Elle est clairement soutenue par la Fédération française » alors que les compétitions sont suspendues depuis le 12 mars. « La priorité est donnée à la reprise et à la conclusion de ses deux Championnats professionnels en cours dès que le risque lié au virus Covid-19 aura disparu et que les clubs pourront de nouveau recevoir leur public, indique la LNB. Il s’agit d’une nécessité vitale sur le plan économique et sportif pour les clubs professionnels de basket, mais aussi d’une nécessité d’animation des territoires que la LNB n’a pas oubliée. »
La saison en cours devait s’achever le 12 juin en théorie, pour laisser la place aux tournois de qualification olympique (23-28 juin). On sait maintenant que ce calendrier est intenable avec neuf journées de Jeep Élite (11 de Pro B) à disputer encore ainsi que les play-offs pour le titre de champion de France et pour l’accession. La volonté des dirigeants français est de terminer la saison au 30 juin, date de fin des contrats annuels. La solution, en fonction du calendrier de reprise encore inconnu à ce jour, pourrait être une révision de la formule sportive. « Plusieurs scénarii sont donc à l’étude au sein de la LNB pour que les compétitions aillent à leur terme. Toutes les hypothèses sont étudiées, en fonction des dates potentielles de sortie de la crise sanitaire, et donc de reprise des entraînements, puis des matches », précise la LNB. Comme si la crise sanitaire ne suffisait pas, cette saison est particulière dans l’histoire du basket français. C’est à l’issu de cet exercice que la réforme des championnats doit être mise en oeuvre avec une réduction de l’élite de dix-huit à seize clubs, soit trois relégations et une seule montée pour le vainqueur des play-offs de Pro B.