La Ligue de football professionnel (LFP) et la Fédération française de tennis (FFT) se joignent à la class action (*) lancée par la Premier League contre le site de partage de vidéos, YouTube.
La filiale du géant Google est accusée de violation des droits de retransmissions. Objectivement, la présence d’images du championnat français sur le Net n’est pas comparable à celle de son voisin anglais (environ 800 extrais vidéos contre plus de 5.000 pour la Premier League), mais à quelques mois d’une négociation cruciale sur les droits TV, la Ligue ne peut pas rester les bras croisés, sauf à remettre en cause le principe de l’exclusivité vendue à Canal +, pour 1,8 milliard d’euros, il y a trois ans.
La LFP est accompagnée dans sa démarche par la FFT pour les mêmes raisons. L’explication donnée par la FFT est la suivante : YouTube sape nos efforts pour développer et promouvoir le tennis amateur et professionnel en France et dans le monde à travers les médias, selon Michel Grach, son porte-parole. La volonté de la FFT étant de protéger les droits cédés à des tiers (France Télévision, IBM, et Orange) pour la télévision, Internet et le mobile.
La LFP et la FFT rejoignent la liste des ayants droit qui demandent des comptes à Youtube. Le seul géant des médias Viacom (CBA, MTV, Paramount) réclame la modique somme d’un milliard de dollars de dommages et intérêts.
* action en nom collectif