Dans ces cas-là, la notion de service public prend toute sa dimension […] Ces disciplines ne sont pas des sports d’argent comme le football. Il est de notre devoir de le faire […] C’est ce qui fait la différence entre une chaîne commerciale et nous qui sommes à cheval sur deux philosophies. Nous pouvons nous permettre de diffuser les Jeux pas loin de huit heures par jour pendant deux semaines sans mettre en péril l’entreprise. Car d’un point de vue strictement commercial, les Jeux d’hiver, ça comporte des risques. Mais il est du devoir du service public de les prendre. Cela justifie la redevance.
Daniel Bilalian, directeur des Sports de France Télévisions, dans L’Equipe, à propos de la prise en charge par France 2 et France 3 du coût (17 millions d’euros environ) des Jeux olympiques de Turin