Le retour de Clarisse Agbégnénou, après sa pause maternité, ne se passe pas comme prévu. La judokate a disputé son premier combat sans entraîneur, la Fédération française sanctionnant la championne olympique des -63 kg qui a refusé de porter le kimono imposé par la fédération.
Vendredi, Clarisse Agbégnénou est revenue sur les tatamis en individuel lors du Grand Slam de Tel-Aviv en Israël. Un retour sans Ludovic Delacotte, son entraîneur référent en équipe de France. En effet, la Fédération française de judo a décidé de sanctionner la judokate tricolore qui a refusé de porter le kimono imposé par la Fédération (Adidas), mais celui de son partenaire personnel (Mizuno). Une sanction à laquelle s’ajoute le gel de ses aides financières.
Aucun accord n’a donc été trouvé entre les deux partis. Clarisse Agbégnénou aimerait obtenir le même accord que celui de Teddy Riner. En 2017, le triple champion olympique avait obtenu l’accord de la Fédération pour porter un équipement de son propre fournisseur (Under Armour à l’époque, ndlr).
« C’est inadmissible, je ne laisserai pas passer ça. On ne me respecte pas. Teddy Riner fait ce qu’il veut, il a un kimono dans lequel il se sent à l’aise. C’est un outil important pour gagner. Moi, on m’en empêche », a dénoncé la championne au micro de RMC Sport. Elle se dit prête à porter l’affaire en justice si une solution n’est pas trouvée.
Sur le tatami, Agbégnénou a été battue en quart de finale par l’Australienne Haecker. Avant de s’incliner en repêchage face à la Kosovarde Fazli.