Avec la disparition progressive des cigarettiers, les écuries de Formule 1 cherchent de nouveaux commanditaires. Entamée depuis quelques saisons, l’arrivée progressive des opérateurs de téléphonie et des géants de l’informatique se poursuit.
D’abord annoncé chez McLaren-Mercedes, le géant américain de l’informatique Intel débarque bien en Formule 1… mais chez BMW Sauber. Partenaire jusqu’ici de Toyota, Intel rejoint la nouvelle écurie germano-hélvétique. Le partenariat dépasse le cadre de la F1 puisqu’on devrait retrouver des produits Intel dans des voitures construites par BMW. La Formule 1 est une discipline high-tech commente Mario Theissen, patron de BMW Motorsport. Elle demande le contrôle et la coordination de centaines de paramètres, et un travail précis à chaque niveau. C’est un facteur important dans le succès, et BMW a accepté de relever le challenge. Nous sommes ravis quun partenaire fort comme Intel entre en collaboration avec nous.
Après Intel, BMW a annoncé l’arrivée de O2. L’opérateur britannique de téléphonie mobile rejoint dans le grand cirque de la F1 ses concurrents Vodafone (Ferrari et prochainement McLaren-Mercedes), Telefonica et I-Mode (Renault F1). Ici encore, le contrat comprend un volet sponsoring et un partenariat technique plus difficilement identifiable. O2 était déjà un fournisseur officiel de feu BMW-Williams F1. Pendant ce temps, Ferrari prépare l’après Vodafone. L’écurie italienne a signé un contrat avec Acer pour les trois prochaines saisons. Le constructeur informatique, un temps partenaire de Prost GP, était déjà un partenaire technique de la Scuderia depuis 2003.
Mild Seven quitte Renault
Mauvaise nouvelle en revanche pour Renault. Mild Seven quittera la Formule 1 en fin de saison. Un départ attendu compte-tenu des législations anti-tabac. Mais l’annonce intervient dans un contexte particulier pour l’écurie française. Renault sait déjà qu’il perdra son champion du monde de pilote, l’Espagnol Fernando Alonso en fin de saison au profit de McLaren-Mercedes, et le constructeur tarde à officialiser son programme pour les prochaines années. Il se murmure d’ailleurs que le nouveau président de Renault, Carlos Ghosn, pourrait annoncer dans les prochaines semaines le retrait du constructeur français des circuits par mesure d’économie. Affaire à suivre.