Un an après l’organisation en France de la Coupe du monde féminine, la Fédération Française de Football (FFF), la FIFA et le Comité d’Organisation Local publient une étude sur l’impact environnemental et socio-économique de l’épreuve.
L’étude fait apparaître 284 M€ de retombées pour le Produit Intérieur Brut. Pour un euro dépensé, les neuf villes hôtes de la compétition (Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Paris, Reims, Rennes et Valenciennes) ont bénéficié d’un retour sur investissement de 2 à 20 € de contribution au PIB. «C’est une fierté également que le football, avec l’organisation d’un grand événement sportif féminin, apporte des retombées économiques directes et indirectes significatives aux territoires et à la collectivité», commente Noël Le Graët, président de la FFF.
Ces retombées économiques ont profité à de nombreuses activités, dont les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration (18,2 M€), du transport (7,3 M€), des associations sportives et services à la personne (9,5 M€), de l’éducation, du social et de la santé (12,5 M€), du commerce (9,1 M€) ou du bâtiment (4,9 M€).
D’autre part, l’étude d’impact environnemental dévoile que 10 des 15 engagements de la Charte éco-responsable signée avec le gouvernement ont été atteints à 100 %. En particulier la maîtrise et l’optimisation de la consommation d’énergie et d’eau, le respect des sites naturels, l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap et la valorisation du bénévolat. Sur le plan local, la promotion des transports doux et en commun, la politique anti-gaspillage alimentaire (6,4 tonnes de nourriture récupérées et redistribuées), la gestion des déchets, leur collecte et recyclage (210.200 mégots recyclés) ont notamment permis d’obtenir des résultats dans la gestion éco-responsable de l’événement. L’empreinte carbone totale du tournoi s’élève à 341.620 tonnes de CO2 équivalent (soit les émissions générées par 28.500 Français), en raison principalement des transports internationaux. «Dans ce secteur, l’implication de la FFF, avec la mise en oeuvre de sa politique éco-responsable, doit se poursuivre», estime Noël Le Graët.
Une Coupe du monde record dans l’histoire du football féminin
«La Coupe du monde féminine 2019 est une compétition qui fera date en raison du nombre de records battus sur le terrain et en dehors, souligne Gianni Infantino, le président de la FIFA. Confirmant l’engagement pris par la FIFA en matière d’organisation durable de ses compétitions, ce rapport met en exergue les répercussions et l’héritage laissés par France 2019, non seulement pour le football féminin mais aussi pour l’économie locale et la société.»
Saluée pour son succès populaire (records d’affluence et d’audience), la 8e édition du tournoi avait attiré 1,2 million de spectateurs français et étrangers (40%) lors des 52 matches de la compétition.