La Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) a demandé mardi à Strasbourg (Ligue 2) de trouver d’ici au mardi 26 janvier 3 millions d’euros pour combler le déficit prévisionnel, sous peine de sanctions, a annoncé mardi une source proche du dossier.
Ces sanctions peuvent aller jusqu’à la relégation administrative ou à l’exclusion du championnat.
Le Racing avait échappé en fin de saison dernière à la relégation administrative. La DNCG s’était contenté de placer le club sous contrôle, lui interdisant d’augmenter sa masse salariale. Depuis, le RCS ne s’est séparé que d’un joueur, Habid Bellaïd.
Recruté début janvier pour une durée de quatre mois, Luc Dayan, spécialiste en restructuration de clubs de football, a travaillé à une remise à plat des finances et du secteur administratif du club.
Pour cela, Christophe Cornelie, administrateur de Strasbourg, a reçu une délégation de pouvoir dans l’attente du remplacement de Julien Fournier, président éphémère du club alsacien.
Strasbourg a justifié cette saison son surnom de Marseille de l’Est pour sa capacité à générer des crises.
M. Fontenla, qui a voulu se retirer en décembre avant de faire volte-face, a promis de présenter son projet jeudi ou vendredi, mais il fait l’objet de violentes critiques. Et un projet local s’est officiellement déclaré avec l’ambition d’investir 3 à 5 millions d’euros.
Dans cette imbroglio administratif, l’équipe, toujours entraînée par Pascal Janin, va mieux. Après son succès vendredi contre Laval (4-1), elle est sortie pour la première fois de la zone de relégation en National.