Coup de théâtre au RC Strasbourg. Un de plus dans l’histoire rocambolesque du club alsacien. Alain Fontenla, actionnaire majoritaire depuis début décembre, revend 51% de ses parts au collectif d’investisseurs locaux.
Selon l’homme d’affaires strasbourgeois Henri Ancel, porteur du projet régional et mandanté par la municipalité, Fontenla, qui avait succédé à Philippe Ginestet à la tête du Racing, devrait céder ses parts pour un peu plus de 800.000 euros (NDLR : Fontenla a racheté le club pour 1,6 million d’euros).
Nous avons passé un accord de principe. Rien n’est encore signé. Au départ, personne ne voulait faire du 50-50. Nous avons bataillé ferme mais positivement pour trouver un accord. On devient majoritaire, s’est félicité Henri Ancel, spécialiste en levées de fonds.
Parmi les investisseurs régionaux concernés, on retrouve l’ensemble des actionnaires minoritaires déjà investis dans le club. Il reste encore du chemin à accomplir pour retrouver un peu de sérénité au sein du club alsacien. Dans l’accord conclu avec Ancel, mandaté par la municipalité pour sauver un club à la dérive, Alain Fontenla a exigé le remboursement des 3 millions d’euros injectés en compte courant pour satisfaire la DNCG. Le collectif dispose d’un délai de deux mois pour rembourser Fontenla.
Au beau milieu de ce capharnaüm, Luc Dayan, appelé au chevet du RCS il y a quelques semaines pour redresser la situation en restructurant le club, reste étrangement silencieux.