L’actionnaire majoritaire de Strasbourg (L2) Alain Fontenla a, pour la 2e fois depuis décembre, fait marche arrière en disant que le Racing n’est plus à vendre, après avoir annoncé son intention de vendre ses parts.
Dans un entretien publié lundi par les Dernières Nouvelles d’Alsace, le trader indique qu’il est aujourd’hui prêt à investir dans le club une somme dont il n’a pas fixé le montant, en plus des 3 millions d’euros déjà déposés en compte courant, somme nécessaire pour assurer le fonctionnement du Racing.
Deux jours après avoir repoussé une nouvelle proposition du pôle des repreneurs alsaciens, le trader tourangeau dénonce à nouveau les méthodes mafieuses dont il affirme être la cible.
De leur côté, les investisseurs locaux se disent outrés par cet énième rebondissement alors qu’un accord semblait proche.
C’est un lundi noir pour le club, ça ne peut plus continuer comme cela, a déclaré à l’AFP l’un des actionnaires minoritaires Egon Gindorf, ancien président de juin 2003 à décembre 2005.
Les discussions sont finies mais les portes ne sont pas complètements fermées. L’intention de reprendre le club est toujours là, a-t-il ajouté.
On est tous pétrifiés. On ne sait pas ce qu’il va se passer et je n’ai pas tous les éléments pour communiquer mais il peut toujours y avoir une issue, a confié Luc Dayan, engagé mi-décembre pour restructurer le club alsacien puis nommé président de la SASP le 17 février dernier.