L’UEFA retire l’organisation de la finale de la Ligue des champions à Saint-Pétersbourg, ville natale de Vladimir Poutine, suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le Stade de France a été désigné pour récupérer l’événement le 28 mai prochain.
Alors que Wembley était pressenti pour récupérer la finale de la Ligue des champions, c’est le Stade de France qui a été choisi par l’UEFA à la suite d’une réunion extraordinaire de son Comité exécutif (Londres doit de toute façon déjà accueillir la finale de la Ligue des champions en 2024, ndlr). Une première pour l’enceinte depuis 2006.
Une décision négociée au plus haut niveau depuis plusieurs jours entre Emmanuel Macron et Alesander Ceferin, le président de l’UEFA.
« L’UEFA souhaite exprimer ses remerciements et sa gratitude au président de la République française, Emmanuel Macron, pour son soutien personnel et son engagement dans le déplacement de ce match phare du football interclubs européen en France, alors que sévit une crise sans précédent, indique l’UEFA. Aux côtés du gouvernement français, l’UEFA soutiendra pleinement les efforts des nombreuses parties prenantes en vue de porter secours aux footballeurs et à leurs familles en Ukraine, alors qu’ils se retrouvent confrontés à une situation extrême de souffrance, de destruction et d’exode. »
En réaction à la décision de la confédération, le Kremlin juge « dommage » que Saint-Pétersbourg soit privée de finale de la Ligue des Champions.
Quid de Gazprom ?
Par ailleurs, le Comité exécutif de l’UEFA a aussi décidé que les clubs et les associations nationales de Russie et d’Ukraine qui disputent les compétitions européennes devront jouer leurs matches à domicile sur terrain neutre, « jusqu’à nouvel avis ». La Suède a déjà annoncé qu’elle refuserait de jouer contre la Russie, fin mars, en barrages de qualification au Mondial 2022, si les deux pays se retrouvent en finale. La Pologne serait du même avis. Cependant l’UEFA n’a pas un pouvoir sur cette rencontre organisée sous l’égide de la FIFA.
En revanche, l’UEFA n’apporte aucune information à propos du contrat de sponsoring avec Gazprom. Un accord estimé à 40 M€ annuels.