Avant d’accueillir sa troisième Coupe du Monde en 2026, le stade Azteca a besoin d’un ravalement de façade et même d’un changement de nom pour financer les travaux.
Au coup d’envoi du Mondial, le 11 juin 2026, le Mexique deviendra le premier pays à recevoir la compétition pour la troisième fois, en partenariat cette fois avec les États-Unis et le Canada. Pour ses 60 ans, le stade Azteca, situé à 2.200 mètres d’altitude, accueillera le match inaugural, là encore pour la troisième fois. La FIFA a demandé pour le Mondial 2026 quelques aménagements: augmenter la capacité de 83.000 à 90.000 places, des sièges plus confortables, une connexion wifi, un nouvel accès au terrain, une pelouse hybride.
Coût des travaux: 78,7 M$, d’après le Groupe Ollamani, société née de la scission du géant de l’audiovisuel Televisa, propriétaire du stade, et du club America. Pour financer les travaux, Ollamani a négocié un contrat de naming avec la banque Banorte. Désormais, l’enceinte mythique, théâtre de la demi-finale d’anthologie Italie-Allemagne lors de la Coupe du monde 1970, et de la « main de dieu » lors du quart de finale entre l’Argentine et l’Angleterre en 1986, porte désormais le nom de la banque. L’enceinte a été rebaptisée « Estadio Banorte ». L’accord a été signé pour 12 ans. « Un partenariat à long terme qui comprend un financement de 2,1 milliards de pesos (environ 105,7 M€) pour la rénovation du stade, qui le placera parmi les meilleurs au monde et offrira une expérience extraordinaire pour les concerts au Mexique ».
Mais pour le Mondial, l’Estadio Banorte va encore changer de nom le temps des cinq matchs programmés pour se plier aux exigences de la FIFA sur les marques commerciales. Ce sera… le stade de Mexico.
Une autre controverse porte sur les loges. A la construction du stade en 1966, elles ont été vendues pour 99 ans. En 2026, la FIFA veut disposer de l’ensemble des places du stade. Une association regroupant les titulaires de loges a prévenu qu’elle ne se laisserait pas faire. Les propriétaires veulent négocier pour faire valoir leurs droits.