Lorsqu’on voit les sommes astronomiques que dépensent et perçoivent les clubs de football, on se demande bien d’où cet argent peut provenir. En effet, un club de football de nos jours a le même statut qu’une entreprise cotée en bourse en matière de pouvoir économique. Ce pouvoir est d’autant plus exacerbé par les commerces qui gravitent autour de ce sport, comme les paris sportifs qui réalisent d’importantes rentrées d’argent. Avec Zebet par exemple, vous pouvez parier sur toutes vos équipes et championnats de football favoris.
Ce site belge vous offre également la possibilité d’effectuer des paris sportifs sur la majorité de vos sports préférés, y compris le football. Toutefois, une question se pose : est-ce que l’industrie du football est aussi rentable qu’on le pense ? La réponse est non et c’est ce que nous allons tenter de vous expliquer dans la présente tribune !
Le football : pas si rentable que ça
Certes, les clubs de football sont riches. Très riches même. À l’ouverture des marchés de transfert, les clubs européens dépensent des millions d’euros pour l’achat de certains joueurs. D’autre part, le salaire de ces joueurs dépasse les millions d’euro par an, et ces sommes peuvent atteindre des seuils faramineux selon le joueur en question. Ainsi, des joueurs comme Cristiano Ronaldo, Neymar Jr ou Lionel Messi touchent un salaire brut de 30 millions d’euros par an.
Or, contrairement à une croyance fortement répandue, le football moderne est actuellement sur une tendance équilibrée et n’est pas aussi rentable qu’on pourrait le croire. Encore pire, des études ont démontré que le football n’a jamais été aussi une entreprise rentable, depuis sa création. S’il ne l’a jamais été, c’est parce que le football a toujours évolué dans un système de ligue ouverte, et que les clubs doivent composer avec les relégations et les promotions. Un ascenseur émotionnel pour les supporters et économique pour les finances de ces clubs.
Ainsi, une équipe qui se qualifie en première division de son championnat aura tendance à dépenser beaucoup plus, quitte à dépasser ses moyens, afin de se renforcer et de rester compétitive devant des clubs beaucoup plus performants. À titre d’exemple, l’équipe de Leeds United, a énormément dépensé lors des précédents mercatos, alors que ses finances n’étaient pas au beau fixe. L’objectif de ces clubs est de rester performant donc, et de participer à des compétitions plus importantes afin de générer de meilleurs revenus. Ces clubs doivent composer avec quelques imprévus aussi, comme le récent fiasco des droits-TV de Mediapro, entre autres. De la même sorte, les équipes évoluant dans des divisions inférieures sont dans l’obligation d’investir pour se renforcer et espérer atteindre la division supérieure. Une sorte de cercle vicieux qui entraîne ces équipes dans une spirale constante de dépenses. Résultat : les clubs de football, qu’ils soient de première ou de deuxième division, n’ont jamais le temps d’engranger suffisamment de bénéfices car la moindre somme qu’ils obtiennent, ils finissent par la dépenser pour maintenir leur bonne intégrité sportive. Cette pression qui pèse constamment sur les épaules du football moderne est à la fois sa plus grande force mais aussi sa plus grande faiblesse !