Le Real Madrid n’a pas obtenu gain de cause devant la Chambre arbitrale internationale de Paris lors d’une procédure ouverte en 2018. Pour la rupture d’un accord de sponsoring avec l’International Petroleum Investment Company (IPIC) en 2017, le Real demandait une indemnité de 400 M€.
L’IPIC, contrôlé par la Mubadala Investment Company d’Abu Dhabi, avait accepté en 2014 de soutenir financièrement le réaménagement du stade Santiago Bernabeu, avant de se retirer en affirmant que le projet initial avait été modifié sans avoir été porté à son attention et que les changements ont affecté l’accord. L’IPIC devait devenir le partenaire-titre de l’enceinte (avec sa filiale Cepsa) pour vingt ans et être impliqué dans l’exploitation commerciale de l’équipement rénové.
A l’origine, le plan initial d’aménagement du stade du stade comprenait un grand hôtel et un centre commercial. Cependant, la surface requise pour la construction a été réduite de 30.000 mètres carrés par les autorités d’urbanisme de Madrid et 12.250 mètres carrés n’ont pas pu être affectés à un usage commercial. En février 2015, la Cour supérieure de justice de Madrid avait annulé la modification spécifique du Plan général d’urbanisme de Madrid qui permettait au Real de démarrer son méga-projet. Depuis, le Real a effectivement réussi à lancer son chantier, perduré également par la pandémie, mais il n’a plus jamais parlé de naming.