La cellule marketing de l’Olympique de Marseille s’active. Après le retrait officialisé en fin de saison de Cazoo en tant que partenaire principal, le club phocéen annonce son remplaçant. Ce sera le Groupe CMA CGM. L’entreprise marseillaise, poids lourd mondial des solutions maritimes, terrestres, aériennes et logistiques, est régulièrement associée, à tort ou à raison, à l’OM lorsque le club prend des virages stratégiques.
Au lendemain de l’annonce de la fin prochaine du contrat de sponsoring avec Cazoo, qui s’achèvera prématurément à la fin de cette saison, l’Olympique de Marseille tient son nouveau paternaire principal. Un sponsor XXL. Il s’agit du groupe CMA CGM, acteur mondial des solutions maritimes, terrestres, aériennes et logistiques, par ailleurs néo-propriétaire du quotidien La Provence. Pour son exercice 2021, CMA CGM a annoncé un bénéfice de 17,9 milliards de dollars !
Régulièrement, le nom de l’armateur, dirigé par Rodolphe Saadé, est cité comme un potentiel repreneur de l’Olympique de Marseille. Des rumeurs qui ne se sont jamais vérifiées.
L’association démarrera officiellement le 1er juillet 2023 pour un contrat d’une durée, au minimum, deux ans selon les deux parties.
CMA CGM sera présent sur la face avant des maillots de toutes les équipes de l’Olympique de Marseille et sera également visible dans l’enceinte de l’Orange Vélodrome, au centre d’entrainement Robert Louis-Dreyfus « La Commanderie », à l’OM Campus et sur l’écosystème média et digital du club. La Fondation CMA CGM et OM Fondation travailleront également conjointement « pour soutenir des initiatives sociales et solidaires en lien avec l’éducation et à destination de la jeunesse ».
Ce sont deux institutions incontournables et hautement symboliques du territoire marseillais qui deviennent partenaires. Le siège mondial de CMA CGM est situé à Marseille où il emploie près de 4.000 personnes. Ce partenariat renforce l’engagement du groupe marseillais sur le territoire.
Le montant de l’accord n’a pas été dévoilé, mais de sources proches du dossier, on évoque des sommes « dans les standards du marché ».