Le marché français est le moins attractif d’Europe pour les opérateurs de jeux en ligne mais il a un fort potentiel, selon Francis Merlin, délégué général du Salon international des jeux et paris en ligne Monaco iGaming Exchanges. Les jeux de casino et de bingo sont interdits, ce qui représente une perte de chiffre d’affaires de 30%, précise-t-il. De plus, la fiscalité est la plus élevée d’Europe, 7,5% pour les paris hippiques et sportifs et 2% pour le poker. En outre, la France est le seul pays à obliger les opérateurs à passer des accords avec les détenteurs de droits sportifs.
En revanche, le potentiel est un des tous premiers en Europe avec 30 millions de joueurs occasionnels ou réguliers et 37,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Le marché français devrait bénéficier de l’explosion des jeux en ligne sur les téléphones mobiles. Enfin, les paris hippiques en ligne sont ouverts. Or, le marché français des paris hippiques est le deuxième mondial avec 9,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Le processus de glissement des parieurs hippiques vers les paris en ligne sera toutefois très lent, parce que ces derniers n’ont pas de culture internet, mais les paris hippiques vont bénéficier de l’apport de 25% des joueurs des autres jeux en ligne.