Goldman Sachs ne croit plus au développement du golf au Japon. La banque d’affaires américaine devrait mettre en vente prochainement les parts qu’elle détient encore dans Accordia, le plus grand opérateur de parcours de golf de l’archipel.
La banque d’affaires Goldman Sachs espère récupérer 446 millions de dollars grâce aux 44,7% qu’elle possède encore dans l’opérateur qui gère 131 parcours.
Accordia est née en 2003 des rachats successifs de parcours en faillite par Goldman Sachs depuis le début des années 2000. Introduit en Bourse en 2006, Accordia a déjà rapporté 500 millions de dollars à Goldman Sachs qui a vendu une partie de ses parts à cette occasion. Depuis son introduction, l’action a perdu 60% de sa valeur. Pour le groupe américain, l’essoufflement du marché du golf au Japon approche même si l’arrivée à la retraite des baby-boomers pourrait soutenir, dans un premier temps, l’activité.
L’éclatement de la bulle immobilière au début des années 1990 a marqué la fin de l’âge d’or pour le golf au Japon. Terminer l’époque où l’adhésion à certains parcours pouvait nécessiter plusieurs millions de dollars. Si dans les années 1980, tout homme d’affaires digne de ce nom devait savoir jouer au golf pour négocier les contrats, la discipline a vu le nombre de ses adeptes diminués, concurrencée par le développement d’autres activités de loisirs.