Avec la prise de contrôle des droits de retransmission des Jeux olympiques sur le continent européen, pour les JO de 2014 et de 2016, au travers de sa filiale Sportfive, Lagardère Sports a pris une nouvelle dimension. Reste un territoire à conquérir : l’Amérique du Nord.
Avec un championnat d’Europe des Nations en football et des Jeux olympiques au menu, on pourrait presque être surpris des résultats annoncés par le groupe Lagardère pour sa filiale Lagardère Sports. Pour 2008, Lagardère Sports affiche en effet une très légère croissance de +1,0 % à 444 millions d’euros (8,21 milliards d’euros pour le groupe en baisse de 4,3% en données brutes). A données comparables, le chiffre d’affaires a baissé de 5,2%. L’explication se trouve dans la programmation des matches de football, en raison notamment d’un calendrier de matches de qualification de la Coupe du monde 2010 moins favorable que celui de l’Euro 2008 fin 2007. A contrario, le nombre important d’événements sportifs en 2008 (la Coupe d’Afrique des Nations par exemple) a favorisé la bonne tenue du résultat opérationnel courant de Lagardère Sports à 75 millions d’euros, en hausse de 12,4% par rapport à 2007.
Leader presque incontesté sur le football en Europe (en commercialisant déjà une partie de la Bundesliga et avec des accords avec 230 clubs dont l’Olympique Lyonnais, le Real Madrid ou la Juventus Turin) et à travers le monde, Lagardère Sports souhaite désormais étendre son emprise sur le continent américain, la seule partie du globe qui lui résiste encore. Lagardère Sports cible notamment une activité : le talent management ou management d’athlètes. Soit la négociation de contrats publicitaires pour les athlètes. Football américain, basket-ball, hockey sur glace, mais aussi soccer ou Nascar, le continent américain possède de nombreux attraits pour celui qui veut s’imposer comme le leader du management du sport.
Droits_et_production_TV 63%
Droits_marketing 33%
Autres 4%