2009 n’a pas été une année terrible pour tout le monde. A la Française des Jeux, l’année s’est soldée sur une croissance de 8,6% des mises enregistrées. Avec un chiffre d’affaires proche de 10 milliards d’euros (9,997 milliards d’euros), la FDJ occupe la deuxième place des loteries dans le monde (derrière l’Italienne Lottomatica) avec une croissance non démentie de la part des paris.
La Française des Jeux (FDJ) a renoué en 2009 avec la croissance (+8,6%), après deux années consécutives de baisse (-3,2% en 2008). Nous sommes dans une bonne dynamique avant l’ouverture du marché des paris en ligne, estime Christophe Blanchard-Dignac, PDG de la FDJ, en commentant les résultats de l’année 2009.
Avec une croissance de 8,6% de son chiffre d’affaires à 9,997 milliards d’euros, l’opérateur public enregistre sa plus forte augmentation depuis cinq ans et passe de la troisième à la deuxième place des loteries dans le monde, derrière Lottomatica (Italie) et devant Loterias y Apuestas (Espagne).
Le chiffre d’affaires des paris en ligne a crû de 61% pour atteindre 43 millions d’euros de mises malgré une concurrence très vive de l’offre illégale sur internet, affirme le PDG de la FDJ. Les paris sportifs ont totalisé un chiffre d’affaires de 783 millions d’euros (+24%) après une croissance de 65% en 2008. Si bien que les paris sportifs représentent désormais 8% de l’activité de la FDJ, contre 4% il y a deux ans et 2% il y a cinq ans. Il y a un mois, Christian Blanchard-Dignac avait déclaré qu’il visait à terme 25% de part de marché sur les paris sportifs en ligne après l’ouverture du marché, prévue pour le début de cette année avant d’être repoussée à l’ouverture de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud (10 juin) si tout va bien. On estime à 1 milliard d’euros les prises de paris sur Internet quand nous en captons moins de 50 millions. L’ouverture va nous permettre de faire valoir nos atouts dans un cadre équitable, et ce sera un vecteur de croissance pour la FDJ, parie le PDG de l’opérateur public. A cet effet, la FDJ multiplie les partenariats avec des médias et des fédérations sportives afin de toucher les internautes qui ne sont pas encore exposés à son offre.