Les maillots de bain Arena battent un nouveau pavillon. Le fabricant, propriété du fonds d’investissement italien BS Private Equity, est racheté en totalité par la société de capital-investissement Riverside.
Nous sommes extrêmement confiants pour l’avenir, indique Cristiano Portas, CEO du Groupe Arena. Nous sommes convaincus que Riverside est un partenaire exceptionnel, en mesure de soutenir Arena dans sa croissance future avec pour objectif de devenir le leader mondial sur le marché des sports d’eau.
BS Private Equity avait pris pied dans Arena en 2006. Distribuée dans une centaine de pays, la marque réalise un peu plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires. Nous sommes totalement satisfaits des résultats économiques et financiers réalisés par Arena au cours des cinq dernières années juge Alessandra Gavirati, partenaire chez BS Private Equity.
Avec Arena, l’Américain Riverside, spécialisé dans les entreprises de taille moyenne valorisées jusqu’à 200 millions d’euros, signe sa 14e acquisition de l’année 2010. Aujourd’hui, le fond américain détient des participations à l’intérieur de 74 sociétés avec un chiffre d’affaires cumulé supérieur à 2,7 milliards d’euros. Depuis sa création en 1998, Riverside a réalisé l’acquisition de 237 sociétés dont la valeur totale s’établit à environ 4,1 milliards d’euros.
Arena constitue une superbe opportunité d’investissement pour Riverside, estime Tomasz Gtowacki, partenaire chez Riverside. Nous sommes ravis d’intégrer une telle marque qui bénéficie d’une bonne image chez les athlètes. Elle dispose d’un énorme potentiel auprès des millions d’amateurs de sports d’eau à travers le monde.
Connu pour son sponsoring du Français Alain Bernard, champion olympique du 100 m à Pékin, Arena, partenaire historique de Laure Manaudou, avait également défrayé la chronique en 2007. L’équipementier avait alors fermé son usine de fabrication française de Libourne, pour transférer la production en Chine, entraînant 161 suppressions de poste. Après une bataille judiciaire, Arena avait été condamné à verser 4,8 millions d’euros de dommages et intérêts à 96 ex-salariés pour licenciement économique abusif.