Après les gouvernements, ce sont les entreprises qui remettent en cause le principe des notations avant l’émission d’obligations sur les marchés. Le journal Les Echos rapportent que plusieurs entreprises allemandes choisissent de se passer de faire noter leurs titres de créance dont l’équipementier sportif Adidas. Les sociétés concernées avancent l’économie en argent, puisqu’elles n’ont pas d’honoraires à verser aux agences de notation, et en temps comme principales raisons de ne pas recourir à un rating. S’ajoute la crainte pour l’émetteur de se retrouver avec une note décernée par l’agence qui soit inférieure à sa perception, et qui lui complique la vie dans ses autres sources de financement, notamment bancaires indiquent Les Echos, reprenant une étude de l’agence de notation Fitch.