L’Union cycliste internationale (UCI) se dirige vers l’interdiction de la quasi-totalité des infiltrations pendant les compétitions, a-t-on appris samedi auprès de ses responsables.
Cette nouvelle règle, qui doit encore être précisée en détail, devrait être adoptée dans les prochaines semaines afin de pouvoir entrer en vigueur avant le premier des grands tours de la saison, le Giro (Tour d’Italie) en mai.
On se souvient des seringues trouvées dans des chambres d’hôtel, qui ont contribué à ternir l’image de notre sport, a expliqué Pat McQuaid, président de l’UCI, à l’occasion de la signature de l’accord liant sa fédération à l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).
Il y a nécessité d’introduire la nouvelle règle. Un athlète qui reçoit une injection de corticostéroïdes sera mis au repos pendant 48 heures, a ajouté le président de l’UCI en précisant que les médecins d’équipes avaient été informés.
En pratique, les injections intramusculaires dans le but d’accélérer la récupération et les injections locales à base de corticostéroïdes seront prohibées, tout contrevenant s’exposant à une mesure restant à définir mais pouvant aller jusqu’à l’exclusion de l’épreuve.
L’UCI a précisé que, par rapport au code mondial antidopage, cette règle ne pouvait s’inscrire dans le règlement antidopage et que les sanctions envisagées devaient être autres.
Pour l’heure, les équipes appartenant au Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC), présidé par Roger Legeay, suivent cette règle de façon volontaire. Sept formations (AG2R La Mondiale, Bretagne-Schuller, Cofidis, Europcar, FDJ, Garmin, Skil) appartiennent à ce mouvement créé en 2007.