Les festivités sont lancées au Havre. Après plus de trente ans sous le nom de Transat Jacques Vabre, Jacques Vabre laisse place au café L’Or, une autre marque du groupe JDE. Les 148 skippers attendent le coup d’envoi de la Transat Café L’Or Le Havre Normandie, prévu dimanche 26 octobre.
Le 26 octobre à 14 h, soixante-quatorze bateaux et cent quarante-huit skippers s’élanceront du Havre vers Fort-de-France pour la 17ᵉ édition de la Transat Café L’Or Le Havre Normandie. Si la mythique « Route du Café » a changé de nom, elle conserve son esprit et ses ambitions. En adoptant le nom de Transat Café L’OR Le Havre Normandie, l’épreuve renforce son ancrage territorial et son positionnement international. Cette évolution s’inscrit dans une démarche de garantir la pérennité de la course, renforcer sa visibilité mondiale et prolonger l’engagement de ses deux fondateurs, la Ville du Havre et JDE Peet’s. Le nouveau naming respecte les fondamentaux : une transatlantique en double, quatre classes engagées (Ultim, Imoca, Ocean Fifty et Class 40), quatre parcours et quatre duos vainqueurs. Le nouveau nom s’inscrit dans une volonté de mise en lumière des origines du produit, jusqu’à son arrivée en Martinique, symbole du commerce maritime historique. JDE Peet’s relie ainsi sa marque L’Or à un univers d’émotions, de précision et d’excellence : celui de la course au large. Pour L’Or, référence premium du portefeuille, la Transat devient un média à part entière. L’océan, espace de liberté et de maîtrise, renvoie à la promesse d’un café « sans compromis ». Cette transat offre à JDE Peet’s un outil d’expression globale : vitrine internationale, levier de notoriété et laboratoire d’engagement interne.Le géant du café y trouve son compte. Les retombées médiatiques de la course ont en effet été évaluées à 64 M€.
Une dynamique collective
Si la Transat Café L’Or se réinvente, elle s’appuie sur un réseau solide. La BRED et le groupe CMA CGM, partenaires premium pour la troisième année consécutive, incarnent cette fidélité. De nouveaux acteurs rejoignent également l’écosystème. Ainsi, l’organisation internationale à but non lucratif américaine, 11th Hour Racing, partenaire officiel, animera des expositions immersives et des ateliers pédagogiques sur le climat, la santé des océans et l’inclusion. Parmi les mesures phares prises par la direction de course : l’interdiction de rapatrier les bateaux par cargo après la course (sauf en cas de dommages majeurs), la suppression des plastiques à usage unique, l’installation de stations de remplissage d’eau et le compostage sur site. Baltic Watches, jeune marque française d’horlogerie, devient pour la première fois chronométreur officiel d’une course au large. Cougnaud, spécialiste de la construction modulaire, et le centre commercial Les Docks Vauban sont aussi des nouveaux soutiens.
Sur le village de départ, étalé sur 7.500 m² et accueillant plus de 90 exposants, trois journées thématiques rythmeront la semaine précédant le départ : « Un Océan de Ressources », soutenue par RTE ; « Respirer, manger, bouger », parrainée par la Fondation Pileje ; et « Explorateurs dans l’âme », sponsorisée par EMDT, l’entreprise des Éoliennes en Mer Dieppe-Le Tréport. La Transat se positionne ainsi comme un carrefour entre sport, éducation, santé et environnement. Le Club Transat Café L’Or, orchestré par l’agence DB COM, conforte son rôle de lieu d’affaires et de networking avec plus de 120 membres réunis dans un espace de 1.500 m². L’événement devient un hub de rencontres économiques, touristiques et institutionnelles.
La Transat Café L’Or affiche une progression de 7 % de son budget, atteignant 5,9 M€ (deux fois inférieur à celui de la Route du Rhum, ndlr). La répartition des financements illustre un équilibre entre partenaires institutionnels (32 %), soutiens privés (36 %), droits d’inscription (14 %)et revenus générés par le village, les hospitalités et le merchandising (18 %).
Un parcours pensé pour favoriser l’exposition médiatique
Course multiclasses, comme la Route du Rhum, la « Route du Café » a entériné le principe de faire cohabiter quatre classes (Ultim, Ocean fifty, Imoca et Class40). Le concept offre du volume, mais qui divise la visibilité des partenaires. Pour remédier au problème, l’organisation impose quatre parcours différents. Un pour chaque classe et un trophée pour chaque catégorie sans classement scratch. L’organisation espère ainsi offrir des arrivées groupées sur un temps resserré (entre 11 et 13 jours) afin d’obtenir une exposition médiatique pour le plus grand nombre de bateaux.
