Avant le départ de la Transat Jacques Vabre, l’équipementier italien Sergio Tacchini a fait le point sur ses activités de sponsoring sportif.
La voile est une aventure nouvelle pour nous. Nous avons décidé de développer une gamme nautisme. La collaboration avec Karine Fauconnier et son équipage nous a permis de faire évoluer la technicité de nos produits. C’est très important sur un sport où nous avions moins dexpérience a indiqué Jean-Michel Guérin, directeur général de Sergio Tacchini France (60 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2002). Avec son action dans la voile, la marque continue d’associer ses produits aux sports individuels : tennis, golf, ski et maintenant voile. Nous essayons de miser sur des athlètes qui ont une personnalité, qui expriment quelque chose explique Sergio Tacchini, l’ancien champion de tennis italien qui a donné son nom à la société.
Trois objectifs dans le sponsoring voile
Parrain de Karine Fauconnier depuis 2000, l’équipementier est devenu son sponsor officiel en 2001 avec la naissance du trimaran Sergio Tacchini. Les actions qu’on peut mettre en place autour du sponsoring sont multiples a expliqué Jean-Michel Guérin. Avec la voile, les objectifs sont triples. Technologique d’abord pour faire parler de nos produits. Il y a aussi les relations publiques. Au Grand Prix de Cagliari par exemple, 500 clients étaient présents que ce soit Décathlon, Intersport, ou des clients indépendants. Durant le Grand Prix, nous avons organisé une convention internationale avec la présentation de la collection du premier semestre 2004. Enfin, le 3e point concerne la motivation interne au sein de Sergio Tacchini.
La marque devrait réaliser en 2003 un chiffre d’affaires proche de celui de l’an passé (environ 150 millions d’euros). Elle consacre un gros effort au marketing sportif qui s’inscrit dans un budget de communication global d’environ 8% par an du chiffre d’affaires.