Version pile, le titre de champion de France de Pro A de Nanterre offre une visibilité nouvelle au championnat de France. Sans expérience au plus haut niveau, doté de l’un des plus faibles budgets de la ligue (2,6 millions d’euros) et jouant dans une salle désuète de 1.500 places bien tassées, la JSF a tout bousculé sur son passage. Comme pour Montpellier l’année dernière en football ou pour Castres cette saison dans le Top 14, la victoire de Nanterre est qualifiée de rafraîchissante.
Côté face maintenant. Qualifiée pour l’Euroligue, la JSF n’est pas armée pour la compétition européenne. Le club francilien ne sait pas où il pourra accueillir des adversaires du calibre du CSKA Moscou ou du FC Barcelone. Pour améliorer l’ordinaire, Jean Donnadieu, président de Nanterre, espère attirer de nouveaux partenaires. On ne peut rester en l’état. On espère attirer de nouveaux sponsors. Mais s’ils ne viennent pas d’eux-mêmes après ce qu’on a montré, ce serait désespérant. Notre belle aventure, c’est du pain bénit pour les responsables marketing des grandes entreprises ! Cela mérite qu’on soit aidés pour assumer nos responsabilités à l’échelon européen. L’histoire est belle en effet, mais pas sûr qu’elle se répète…