La position de la Caisse d’Epargne, sponsor de l’équipe cycliste éponyme, n’est pas modifiée par les rumeurs d’implication de certains de ses coureurs, dont le leader espagnol Alejandro Valverde, dans des affaires de dopage, a déclaré la banque.
La Caisse d’Epargne n’a pas l’intention de changer de discours à l’égard d’Abarca Sports, la société sportive qui gère l’équipe cycliste et avec laquelle elle est liée par un contrat de sponsoring. Il n’y aura pas de rappel à l’ordre à José Miguel Echavarri, le patron de la structure, car le rappel à l’ordre est contractuel, a déclaré Anne-Sophie Jourdain, directrice de la communication extérieure.
Selon la presse espagnole, le nom de Valverde apparaîtrait dans l’affaire Puerto, le scandale de dopage qui secoue actuellement le cyclisme mondial. Le coureur, qui a fréquenté le docteur Eufemiano Fuentes, personnage central de l’affaire, lorsqu’il était le médecin de son ancienne équipe, nie entretenir des contacts avec lui depuis qu’il appartient à la formation Caisse d’Epargne.
Il n’est pas question de demander que des analyses soient effectuées à l’aide de l’ADN des coureurs pour savoir si certaines des poches de sang saisies par la police espagnole au cours de l’enquête leur appartiennent ou non. Nous ne sommes pas l’employeur. Nous n’avons pas à demander quoi que ce soit à un coureur qui n’est pas en contrat avec nous, a rappelé Mme Jourdain.
Si des cas isolés de dopage apparaissaient, l’équipe devrait prendre ses responsabilités en licenciant le coureur fautif. En revanche la découverte d’un système de dopage organisé constituerait un motif de rupture immédiate. S’il y a une organisation de dopage, c’est fini, a-t-elle dit.